Les programmes de recherche communs couverts par cette collaboration, démarrée en 2005, ont d’ores et déjà permis d’identifier plusieurs cibles thérapeutiques, notamment la kinase TTK/MPS1, une enzyme qui intervient dans le cycle cellulaire. Son dérèglement permet une prolifération anormale des cellules et favorise ainsi le développement tumoral. Bloquer son action parait donc une voie envisageable pour enrayer la progression tumorale. Un nouveau programme de recherche commun portera donc sur le support au développement d’un candidat médicament Servier ciblant cette kinase.
Les nouveaux programmes porteront également sur la résistance aux traitements de différentes tumeurs solides, en bénéficiant des bases de données importantes et des dizaines de milliers d’échantillons tumoraux de l’Institut Curie.
« Depuis douze ans, nous avons pu mesurer les bénéfices de ce partenariat public-privé pour la recherche et l’innovation, au bénéfice des patients, ainsi que l’excellence des équipes de l’Institut Curie, tant en recherche fondamentale ou translationnelle qu’en recherche clinique » souligne Mike Burbridge, directeur de la Recherche Translationnelle et Clinique en Oncologie chez Servier.
« La collaboration entre l’Institut Curie et Servier est le projet le plus ambitieux que l’Institut mène avec un industriel. La pérennité de ce partenariat historique traduit la confiance réciproque entre nos deux institutions ; confiance confortée par la réalisation d’avancées majeures dans la recherche sur le cancer du sein. C’est également une satisfaction particulière que le partenariat s’ouvre à de nouveaux horizons scientifiques », commente Amaury Martin, Directeur Valorisation et Partenariats Industriels de l’Institut Curie et Directeur de l’Institut Carnot Curie Cancer.