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Paludisme : une nouvelle molécule au potentiel thérapeutique identifiée par des chercheurs de l'Institut Curie

Brève

21 Juillet 2023

Paludisme : une nouvelle molécule au potentiel thérapeutique identifiée par des chercheurs de l'Institut Curie

Pour la première fois, une molécule capable de bloquer l’invasion des cellules sanguines par des espèces du genre Plasmodium, parasites responsables du paludisme, vient d’être identifiée et décrite par des scientifiques du CNRS1 , en collaboration avec leurs collègues américains et anglais. Cette étude qui vient d’être publiée dans le revue Nature Communications, confirme le rôle essentiel joué par le moteur moléculaire des parasites dans leur progression dans l’organisme humain et leur pénétration dans les globules rouges, à l’origine des crises que provoque la maladie. Ce moteur présente également l’avantage d’être retrouvé dans toutes les formes que peuvent prendre les parasites au cours de l’infection.

L’architecture et le mode de liaison de cette nouvelle molécule, appelée KNX-002, ont été déterminés grâce à des techniques de cristallographie, et son effet a été testé in vitro sur des globules rouges. Cette découverte ouvre la voie au développement d’une nouvelle classe de traitements antipaludiques.

KNX-002, premier inhibiteur du moteur moléculaire des Plasmodium. Le paludisme est causé par les parasites Apicomplexes du genre Plasmodium. Le cycle de vie des Plasmodium est complexe et les symptômes (maux de têtes, anémies) sont dus aux phases de reproduction asexuée durant lesquels les stades mérozoïtes infectent les cellules sanguines. L’infection repose sur un moteur moléculaire spécifique, la Myosine A. Des scientifiques du CNRS ont décrit l’effet d’une petite molécule capable d’inhiber l’activité de la Myosine A : KNX-002.