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Installation de l’IRM-Linac : l’Institut Curie conforte sa position de leader européen en radiothérapie

Communiqué

29 Novembre 2023

Installation de l’IRM-Linac : l’Institut Curie conforte sa position de leader européen en radiothérapie

Toujours enclin à faire bénéficier les malades atteints de cancer des techniques les plus innovantes et les plus avant-gardistes, l’Institut Curie optimise leur prise en charge en mettant à leur disposition l’appareil de radiothérapie le plus perfectionné du moment : l’accélérateur de particules IRM Linac. Grâce à un investissement de 10 millions d’euros, les premiers patients seront traités dès janvier 2025.

Berceau historique de la radiothérapie, l’Institut Curie est doté aujourd’hui du plateau technique de radiothérapie le plus complet d’Europe (voir encadré). De par les équipements dont il dispose et les techniques de pointe offertes aux patients, l’Institut Curie se positionne comme la « Maison des Rayons » de référence pour les patients et les professionnels de santé.

 

Son vaste plan d’investissement, annoncé en février 2023 [1], 56 M€ sur 6 ans, accélère son virage dans la radiothérapie adaptative avec l’acquisition d’un 12ème accélérateur de particules, l’IRM Linac Unity de la marque Elekta. Les travaux d’installation vont prochainement débuter sur le site de Saint Cloud. L’accueil des premiers patients est prévu d’ici janvier 2025.

 

 

La radiothérapie adaptative, un pas de plus pour l’amélioration de la qualité de vie des patients

 

Alliage d’innovation et de technicité, cet accélérateur de particules, couplé à une IRM à haut champ magnétique qui facilite la visualisation des organes, suit l’évolution de la tumeur en temps réel ainsi que les mouvements respiratoires du patient, notamment lorsque celui-ci est sur la table de radiothérapie. L’appareil tient compte de ces différents paramètres et ajuste la dose de rayonnement délivrée afin de préserver au maximum les tissus sains alentours.

 

Ce ciblage très fin, mais intensif de la zone à irradier, réduit la toxicité du traitement à l’échelle de tout l’organisme, préserve les organes et diminue les effets secondaires les plus indésirables.

 

Autre avantage notable : le nombre de séances de radiothérapie nécessaires pour venir à bout de la tumeur. Les traitements seront délivrés en une à six séances sur une à deux semaines contre une séance tous les jours de la semaine pendant cinq à huit semaines pour un traitement de radiothérapie classique. « Toutes ces percées techniques - le contrôle du mouvement, le suivi en temps réel sous IRM à chaque séance, augmentent les chances de succès des traitements les plus à risques, tels que les cancers abdominaux et pelviens. Elles préviennent la survenue de récidives et réduisent les séquelles. Des bénéfices qui se traduisent par une amélioration considérable de la prise en charge du patient et de sa qualité de vie », précise le Pr Gilles Créhange, chef du département Oncologie-radiothérapie de l’Institut Curie.

 

Des patients porteurs d’autres cancers pourront également accéder à cette technologie, soit dans le cadre de programme de recherche, soit du fait d’une supériorité incontestable de cette technologie par rapport à une machine conventionnelle.

 

 

Un ancrage territorial stratégique pour la santé publique en Île-de-France

 

Appuyé par le Conseil départemental des Hauts-de-Seine, dont la contribution s’élève à un million d’euros, l’Institut Curie renforce ainsi son offre de radiothérapie en répondant aux besoins de la population francilienne. Mais pas seulement.

 

« Au-delà des avantages attendus pour les patients, ce projet est également un facteur d’attractivité essentiel pour les professionnels de santé spécialisés en radiothérapie (médecins radiothérapeute, manipulateurs radio) », souligne le Pr Steven Le Gouill, directeur de l’Ensemble hospitalier de l’Institut Curie.

 

En effet, la mise en service de l’IRM Linac et la révolution médicale qui l’accompagne ouvrent de nouvelles perspectives dans l’organisation des parcours de soins et l’évolution de certains métiers, comme celui de manipulateur en électroradiologie médicale (MERM).

 

« Si l’IRM Linac transforme le parcours de soins des patients, il transforme aussi nos métiers. L’Institut Curie est particulièrement investi dans l’accompagnement des professionnels face aux nouveaux enjeux du soin et de la recherche. La fidélisation de nos collaborateurs passe par le maintien et l’accès à un parc d’équipements modernes. Cet accès à l’innovation, nous le devons aux malades atteints de cancer et à nos personnels » conclut le Pr Steven Le Gouill.

 

Chiffres et infos clés

 

• Plus de 190 000 patients traités par radiothérapie chaque année en France (Source Inca)

• Plus de 90 000 séances de radiothérapie en 2022 à l’Institut Curie

• 11 accélérateurs de particules à l’Institut Curie (6 à Paris, 4 à Saint-Cloud, 1 à Orsay en dehors de la protonthérapie)

• Principales indications de l’IRM Linac :

  • Cancers de la prostate
  • Cancers du sein
  • Cancers primitifs ou secondaires du poumon
  • Cancers colorectaux
  • Cancers primitifs ou secondaires du foie
  • Cancers du pancréas
  • Cancers du col de l’utérus
  • Cancers de la vessi

 

• Traitements délivrés en 1 à 6 séances sur 1 à 2 semaines contre une séance tous les jours de la semaine pendant 5 à 8 semaines pour un traitement de radiothérapie classique.

• Un plan d’investissement sur 6 ans de 56 millions d’euros qui concerne l’ensemble des équipements de radiothérapie et tous les sites de l’Institut Curie : Paris, Saint-Cloud et Orsay.

 

 


[1] Communiqué de presse 24 janvier 2023 – Institut Curie : Radiothérapie à l’Institut Curie : coup d’accélérateur pour une innovation de pointe